Retrouver sa force intérieure et sa lumière
Je vous invite à lire cette histoire, dans un endroit où vous vous sentez bien, lumière tamisée avec pourquoi pas, une bougie près de vous allumer, lumière éteinte. Prenez le temps de vous glisser sous un plaid, de respirer calmement tout en fixant cette bougie… Vous pouvez même vous amusez à vous enregistrer pour réécouter cette histoire autant de fois que vous en ressentirez le besoin, et laisser votre inconscient intégrer ce dont il a besoin et ce qui est bon pour vous dans cette expérience.
Vous êtes prête ? Alors bonne lecture.
« Là où la flamme se réveille »
Parfois… il suffit d’un soir d’hiver.
Un de ceux où la lumière baisse juste assez pour que tout devienne plus lent, plus calme, presque suspendu.
Un soir où tu sens les choses différemment… comme si ton corps savait quelque chose que ton esprit n’a pas encore formulé.
Imagine…
Tu es là, assis(e), et le silence vient te rejoindre.
Un silence qui n’appuie pas.
Un silence qui accueille.
L’air est frais, mais pas froid.
Juste assez vif pour te rappeler que tu es vivant(e).
Et quelque part, dans cette pièce où tu te trouves, une petite bougie attend.
Tu l’allumes sans y penser.
La flamme se dresse, fine, presque timide… puis elle se met à danser.
Et pendant qu’elle se met à vivre, quelque chose en toi commence à s’ouvrir.
Regarde cette flamme.
Observe sa manière d’exister.
Elle n’a pas besoin d’être grande pour réchauffer un espace.
Pas besoin d’être bruyante pour être présente.
Elle avance doucement… comme ta propre force intérieure.
Cette partie de toi.
Cette présence que tu sens peut-être là…
Dans la poitrine, ou plus bas, ou plus haut… chacun le sent à sa manière.
Quelque chose qui ne force jamais, qui n’impose jamais, mais qui sait exactement comment te soutenir.
Et pendant que la bougie danse, cette force se rapproche.
Presque imperceptiblement.
Elle s’étire.
Elle se réveille.
Elle se souvient.
Tu inspires.
Et à l’intérieur… une chaleur se dépose.
Un mouvement si doux que tu pourrais presque passer à côté.
Mais pourtant… tu le sens.
Elle est là.
Cette flamme intérieure que tu croyais éteinte.
En réalité, elle patientait.
Elle attendait un moment simple.
Un moment où tu te poses.
Un moment où tu souffles.
Un moment où tu t’écoutes.
Alors tu restes là…
Encore quelques secondes…
À laisser cette sensation monter.
Comme un souvenir de confiance.
Un souvenir de force.
Un souvenir de toi.
Et tu comprends, doucement, que cette lumière en toi ne demande pas à être créée.
Elle demande juste qu’on la regarde.
Qu’on la laisse respirer.
Qu’on lui ouvre un peu d’espace.
Quand tu souffles la bougie, la pièce redevient sombre.
Mais en toi…
Quelque chose continue de briller.
Une chaleur tranquille.
Une lumière qui connaît le chemin.
Et qui sait exactement quand revenir.
